Pelleterie

S. m. (Pelletterie) petit engendré d'un loup et d'une louve. La peau du louveteau garnie de son poil, est une assez bonne fourrure quand elle est bien préparée par le pelletier. On l'emploie à en faire des manchons et autres fourrures semblables, qui sont plus ou moins estimées, suivant la beauté et la finesse du poil. Voyez LOUP.
S. m. (Pelletterie) est une fourrure qu'on porte en hiver pour garantir les mains du froid : c'est une espèce de sac fourré en dedans et dehors, et percé par les deux bouts, qu'on attache à la ceinture, et dans lequel on met les mains pour en conserver la chaleur pendant le temps froid. On fait des manchons avec toutes les sortes de peaux qui entrent dans le commerce de la pelletterie, comme martres, tigres, ours, loups-cerviers, renards, etc. Ce sont les marchands Pelletiers qui les font et les vendent.

S. f. (Pelleterie) nom que l'on donne aux peaux non apprêtées de certains animaux sauvages qui se trouvent communément en France, tels que peuvent être les renards, les lièvres, les blaireaux, les putais, les fouines, les belettes ; et la sauvagine n'est regardée que comme une pelleterie commune qui ne s'emploie que pour les fourrures de peu d'importance. Savary. (D.J.)
adj. (Pelleterie) qui a des taches ou des marques sur la peau. On dit qu'une peau de tigre ou autre animal, propre à faire des fourrures, est tavelée, c'est-à-dire qu'elle est tachetée ou mouchetée.
terme de Pelletier-Fourreur, qui signifie moucheter l'hermine avec de petits morceaux de paux d'agneau de Lombardie, dont la laine est luisante et très-noire.