S. m. (Horlogerie) nom que les Horlogers donnent à une pièce de la cadrature d'une répétition, au moyen de laquelle elle ne sonne qu'autant qu'on a poussé le poussoir, ou tiré le cordon suffisamment, c'est-à-dire, que la répétition sonne tout, savoir un nombre de coups égal à l'heure marquée, si l'on a poussé le poussoir suffisamment, sinon qu'elle ne sonne rien.

P V I, fig. et Planches de l'Horlogerie, est un tout-ou-rien ; il est mobîle en P sur une cheville, et peut décrire un petit arc dans le sens M R ; V est la tête d'une vis qui, après avoir passé au-travers de cette pièce, forme une cheville pour porter le limaçon des heures ; M est une espèce de bec qui retient la queue de la pièce des quarts, et empêche cette pièce de se mouvoir ; R est un ressort qui pousse continuellement le tout-ou-rien vers la cheville L, qui passe par le trou oval du tout-ou-rien. La forme des tout-ou-rien varie ; mais en général ils sont disposés toujours de la même manière.

Comme la cadrature d'une répétition à tout-ou-rien est toujours construite de façon que lorsqu'on veut la faire répéter, elle ne le fait qu'autant que la pièce des quarts peut le mouvoir ; il s'ensuit qu'elle ne peut répéter qu'autant que la queue q de la crémaillere, en appuyant sur le limaçon des heures, a fait reculer un peu le tout-ou-rien, et par-là donne à la pièce des quarts la facilité de se mouvoir. Voyez là-dessus l'article REPETITION, où tout cela est plus détaillé.