S. m. (Serrurerie) fermeture que l'on met aux portes, où les serrures sont dormantes et sans demi-tour, ou à celles où il n'y a point de serrures.

Il y a le loquet à bouton. Il n'a qu'un bouton rond ou à olive ; la tige passe à-travers la porte ; au bout il y a une bascule rivée ou fixée avec un écrou, de manière qu'en tournant le bouton, le battant pose sur la bascule qui se leve.

Le loquet à la capucine. Sa clé a une espèce d'anneau ouvert selon la forme de la broche. Lorsque la broche est entrée dans sa serrure, on lève la clé, et en levant la clé on lève le battant auquel tient la broche.

Le loquet poucier ; c'est le commun. Il est fait d'un battant, d'un crampon, d'un poucier, d'une plaque, d'une poignée ou d'un mantonnet.

Le loquet à vrille ; c'est un loquet à serrure qui se pose en dehors, dans l'épaisseur du bois, s'ouvre à clé, est garni en-dedans de rouets et rateaux, et a au lieu de pêne, une manivelle comme celle d'une vrille, laquelle est fixée avec un étochio sur le palâtre. La clé mise dans la serrure, en tournant, fait lever la manivelle, dont la queue fait lever le battant qui était fermé dans le mantonnet.

LOQUETS, s. m. (Commerce) laine qu'on enlève de dessus les cuisses de bêtes à laine ; c'est la moins estimée ; on en fait des matelats. Elle entre aussi en trame dans la fabrication des droguets de Rouen.

LOQUET, en terme de vergettier, est un petit paquet de chiendent ou de soie, dont on remplit les trous du bois, et qui fait la brosse, à proprement parler.