Tondeur

v. act. en terme de Tondeur, c'est faire des points d'aiguille à une pièce de drap sur le manteau ou côté du chef qui enveloppe la pièce, pour l'empêcher de se déplier.
S. m. (Tondeur de drap) petite presse à moulinet et sans vis, dont on se sert pour donner le cati à froid aux étoffes de laine, après qu'elles sont tendues à fin ou en dernier, comme disent les ouvriers ; la presse à vis ou à jumelles n'est plus d'usage. Le guinda n'est guère employé qu'à Paris, Tours, et Orléans.
S. m. (Tondeur de drap) petit instrument de bois qui sert à ces ouvriers à faire mouvoir le côté des forces à tondre, qu'on appelle le mâle. Voyez FORCES. Quand le mailleau n'a point de manche, on l'appelle cureau.
S. f. (Tonderie de drap) ce terme se dit de l'étoffe qui est attachée avec des crochets sur la table à tondre, lorsque cette partie de l'étoffe a été entièrement tondue. Chaque tablée porte ordinairement un tiers d'étoffe de long. (D.J.)
S. m. (Tonderie de drap) ce mot signifie la façon que l'on donne à un drap ou autre étoffe de laine, quand on les tond par l'endroit ; mais on dit plus ordinairement coupe d'envers.
S. m. (terme de Tondeur de draps) c'est la dernière façon que les tondeurs donnent aux draps après qu'ils ont fait passer le cardinal et la brosse par-dessus l'étoffe. Ils appellent le tuilage, le définitif de leur ouvrage. (D.J.)