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Catégorie parente: Beaux-arts
Catégorie : Architecture
S. m. en Architecture, est le dernier rang des tuiles doubles par où un tait s'égoutte dans un chêneau ou une gouttière. C'est le stillicidium des Latins. (P)

BATTEMENS, s. m. pl. en Médecine, agitations et palpitations réciproques du cœur et du pouls. Voyez POULS.

Quelques médecins distinguent quatre-vingt-une différentes sortes de battements simples, et quinze de battements composés : ils disent que le pouls en a soixante par minute, dans un homme d'une constitution bien tempérée : mais ils ne sont point d'accord à ce sujet avec l'expérience générale. Voyez POULS. (N)

BATTEMENT, en Architecture, est une tringle de bois ou barre de fer plate, qui cache l'endroit où les deux venteaux d'une porte de bois ou de fer se joignent. (P)

BATTEMENS, en Horlogerie, se dit du coup que donne à la coulisse l'étochio qui est à la circonférence du balancier lorsqu'il décrit de grands arcs. Voyez RENVERSEMENT.

Il ne doit point y avoir de battements dans une montre ; ou s'il y en a, ils doivent être fort legers, et seulement lorsqu'elle est nouvellement nettoyée ; sans cela on aura beaucoup de peine à la régler.

Battement est aussi synonyme à vibration : mais il ne se dit que de celles du balancier des montres ; dans les pendules on se sert toujours du mot de vibration.

Le nombre des battements qu'une montre doit donner par heure a été longtemps incertain chez les Horlogers ; tantôt ils fixaient ce nombre à quelque chose de moins que 16000 ; tantôt ils le portaient jusqu'à 18000 ; enfin l'expérience a paru montrer que 17000 et quelque chose était le nombre le plus convenable. Dans le premier cas, les montres étaient sujettes à varier par les secousses et par la chaleur ; dans le second, le balancier devenant trop leger et les inégalités du rouage étant augmentées à cause de l'augmentation des frottements, ces deux causes produisaient d'autres variations. Voyez VIBRATION. (T)

BATTEMENT D'EPEE, en Escrime, est une attaque qui se fait en frappant avec la lame de son épée celle de l'ennemi. Les battements d'épée se font toujours de pied ferme, en dégageant ou sans dégager, sur les armes ou sous les armes.

BATTEMENS d'épée en dégageant, se font comme les battements simples, excepté qu'on commence par dégager. Voyez BATTEMENT D'EPEE.

BATTEMENT d'épée de tierce, sans dégager sur les armes ou sous les armes. Il se fait en frappant d'un coup sec du fort du faux tranchant sur celui de l'épée de l'ennemi, en faisant un mouvement en avant comme quand on part ; et au même instant on allonge l'estocade de tierce ou de seconde sans quitter son épée.

Nota que dans l'instant que vous frappez sur l'épée de l'ennemi, il peut dégager ou la forcer : s'il dégageait, alors vous ne rencontreriez pas son épée ; c'est pourquoi en pareil cas, au lieu de pousser l'estocade de tierce ou de seconde, vous allongerez une estocade de quarte ou de quarte basse ; et s'il force l'épée, vous porterez l'estocade de quarte ou de quarte basse en dégageant. Voyez PREMIER DEGAGEMENT FORCE.

BATTEMENT d'épée de quarte, sans dégager sur les armes ou sous les armes. Il se fait en frappant un coup sec du fort tranchant sur le fort de l'épée de l'ennemi (on frappe ce coup en faisant un mouvement en avant comme quand on pare), et au même instant on allonge l'estocade de quarte ou de quarte basse sans quitter la lame.

Nota que dans l'instant que vous frappez sur l'épée de l'ennemi, il peut dégager ou la forcer, et alors vous ne rencontreriez pas son épée ; c'est pourquoi en pareil cas, au lieu de pousser l'estocade de quarte ou de quarte basse, vous allongerez votre estocade de tierce droite ou de seconde ; et s'il force l'épée, vous porterez l'estocade de tierce ou de seconde. Voyez PREMIER DEGAGEMENT SERRE.

BATTEMENS, en terme de Danse, ce sont des mouvements en l'air que l'on fait d'une jambe, pendant que le corps est posé sur l'autre, et qui rendent la danse très-brillante, surtout lorsqu'ils sont faits avec légèreté.

La hanche et le genou forment et disposent ces mouvements : la hanche conduit la cuisse pour s'écarter ou s'approcher ; et le genou par sa flexion forme le battement, en se croisant soit devant, soit derrière l'autre jambe qui porte.

Supposé donc que vous soyez sur le pied gauche, la jambe droite en l'air et bien étendue, il faut la croiser devant la gauche, en approchant la cuisse et en pliant le genou, et l'étendre en l'ouvrant à côté ; plier du même temps le genou en croisant derrière, puis l'étendre à côté, et continuer d'en faire plusieurs de suite, tant d'une jambe que de l'autre. On mêle les battements avec d'autres pas ; ils en rendent la danse beaucoup plus gaie.

Battements simples. On fait, par exemple, un coupé en avant du pied gauche, et la jambe droite qui est derrière, vient faire un battement en frappant la jambe gauche, et se reporte du même temps en arrière à la quatrième position. Ce battement se fait les jambes étendues, parce qu'aux demi-coupés que l'on fait en avant, on doit être élevé sur la pointe, et les jambes tendues ; c'est dans ce même temps que vous faites ce battement : alors la jambe droite se portant en arrière, le talon gauche se pose à terre, et donne la liberté au pied droit de se porter à la quatrième position, comme on le voit à l'article des COUPES. Voyez COUPE.

Il y a encore des battements qui se font différemment des autres ; ce n'est que des hanches qu'ils se forment, comme les entrechats, les caprioles, et autres pas de ballet.




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