Mythologie

ou AGUÉE, (Mythologie) qui est dans les rues. Les Grecs donnaient cette épithète à Apollon, parce qu'il avait des statues dans les rues.
ou ALPHIONIA, (Mythologie) surnom de Diane, qui lui venait d'un bois qu'on lui avait consacré dans le Péloponnèse, à l'embouchure de l'Alphée.
S. m. (Mythologie) dieu des anciens Perses. C'était, à ce qu'on croit, ou le soleil, ou le feu perpétuel qui en était une image. Tous les jours les mages allaient dans son temple chanter leurs hymnes pendant une heure devant le feu sacré, tenant de la vervaine en main, et la tête couronnée de tiares dont les bandelettes leur tombaient sur les joues.
(Mythologie) terme qui désigne prolongation, et dont on a fait le surnom d'Ambulti qu'on donnait à Jupiter, à Minerve, et aux Tyndarides, d'après l'opinion où l'on était que les dieux prolongeaient leur vie à discrétion.
(Mythologie) gâteaux qu'on faisait en l'honneur de Diane, et qu'on environnait de petits flambeaux. C'est-là tout ce que nous en savons. Ceux qui écrivent, tombent dans une étrange contradiction ; ils prétendent tous que leurs ouvrages passeront à la postérité, et la plupart d'entre eux parlent des choses d'une manière à n'être entendus que de leurs contemporains. Je sai qu'il y a un grand nombre d'ouvrages où le bon goût ne permet pas les détails, et qu'il ne faut pas s'attendre qu'un poète qui a occasion d'employer le nom d'une arme ou d'un plumet, en fasse la description : mais tous les auteurs ne sont pas dans ce cas. Ceux qui font des dictionnaires n'ont pas cette excuse pour eux : au contraire, je pense que si les dictionnaires étaient bien faits, ils serviraient de commentaire à tous les autres ouvrages ; et que c'est-là qu'on trouverait ces notes, ces éclaircissements qui enflent nos éditions, et au milieu desquels le texte d'un auteur est comme étouffé. On a imaginé tant de dictionnaires, on en a tant exécuté ; cependant il en reste un à faire : ce serait un dictionnaire où tous les passages obscurs de nos bons auteurs seraient éclaircis. Il ne serait peut-être pas inutîle de marquer dans le même ouvrage les fautes de langue dans lesquelles ils sont tombés. Ce travail nettoyerait nos éditions à venir de toute cette broderie marginale, qui leur est nécessaire dans l'état où sont les choses, mais qui ne les en défigure pas moins. On conçoit bien que ce que je viens de dire des auteurs français, s'étend aussi aux auteurs grecs et latins.