S. m. pl. (Histoire moderne) nom qu'on a donné autrefois en France aux prétendus réformés, qu'on y appelle aussi huguenots ou calvinistes. Si l'on en croit l'auteur d'une lettre imprimée en 1681, à la fin d'un écrit intitulé la politique du clergé de France, l'origine de ce nom vient de ce que François Fabrice Serbellon, parent du pape, fit décapiter à Avignon, en 1562, Jean Perrin, seigneur de Parpaille, président à Orange, et l'un des principaux chefs des calvinistes de ces cantons-là. Cette dénomination fut renouvellée pendant le siege de Montauban sous Louis XIII. et le même peuple s'en sert encore pour désigner les sectateurs de Calvin.