Antiquité grecque

Galaxia, (Antiquité grecque) fête en l'honneur d'Apollon, suivant Meursius ; elle prenait son nom d'un gâteau d'orge cuit avec du lait, qui faisait en ce jour-là la matière principale du sacrifice.
S. f. (Antiquité grecque) , mot composé de , nud, et jeune homme ; danse en usage chez les Lacédémoniens, et qui devait son institution à Lycurgue. Cette danse faisait partie d'une fête solennelle qu'on célébrait publiquement à Lacédémone, en mémoire de la victoire remportée près de Thyrée par les Spartiates sur les Argiens. Deux troupes de danseurs nuds, la première de jeunes gens, la seconde d'hommes faits, composaient la gymnopédie, et lui donnaient son nom : celui qui menait chaque troupe, portait sur la tête une couronne de palmier, qu'on nommait couronne thyréatique, à cause du sujet de la fête. Toute la bande en dansant chantait les poésies lyriques de Thalétas et d'Aleman, ou les péanes de Dionysodote. Ces danses se faisaient dans la place publique ; et la partie de cette place destinée aux danseurs s'appelait le chœur, .

subst. fém. pl. (Antiquité grecque) fêtes qu'on célébrait à Hécale, bourg de l'Attique dans la tribu Léontide, en l'honneur de Jupiter qui avait un temple dans ce lieu, où il était adoré sous le nom de Jupiter Hécale. M. Spon nomme ce bourg Ecali, d'après la prononciation vicieuse de quelques écoles. (D.J.)
S. f. pl. (Antiquité grecque) fêtes qu'on célébrait en plusieurs lieux de la Grèce, comme sur le mont Oeta, à Athènes et ailleurs, en l'honneur d'Hercule que les Grecs nommaient Héraclès, nom par lequel ils ont voulu signifier la gloire dont il s'est couvert en exécutant les travaux que Junon lui fit entreprendre ; car ce mot est composé de , Junon, et de , gloire. Vous trouverez la description des fêtes nommées Héraclées dans Potter, Archaeol. Graec. liv. II. ch. xx. t. I. (D.J.)
S. f. pl. (Antiquité grecque) sacrifices solennels, consistant en fruits de la terre que l'on offrait au commencement du printemps, de l'été et de l'hiver, afin d'obtenir des dieux une année douce et tempérée. Ces sacrifices, selon Meursius, étaient offerts aux déesses appelées , les heures, qui, au nombre de trois, ouvraient les portes du ciel, gouvernaient les saisons, et avaient en conséquence des temples chez les Athéniens ; voyez HEURES, et voyez aussi Potter, Archaeol. Graec. l. II. c. xx. t. I. p. 439. (D.J.)