Antiquité grecque

S. m. (Antiquité grecque) Les Grecs nommaient oplitodromes, , ceux qui combattaient aux jeux olympiques et autres jeux de la Grèce : c'est un mot composé de , arme, et de , course. Potter, Archaeol. graec. liv. II. ch. xxj. tom. I. pag. 442.
S. m. (Grammaire et Antiquité grecque) enfant mineur qui a perdu son père et sa mère. On prenait un soin particulier des orphelins dans plusieurs villes de Grèce, mais surtout à Athènes, tant que cet état fut bien gouverné. Les enfants dont les pères avaient été tués à la guerre étaient élevés aux dépens du public, jusqu'à ce qu'ils fussent parvenus à l'adolescence, alors on les produisait sur le théâtre pendant les fêtes de Bacchus ; et après leur avoir donné une armure complete , on les renvoyait dans leurs maisons. Eschine nous a conservé la belle formule dont le héraut se servait pour les congédier : paraissant avec eux sur la scène, il disait à haute voix : " Que ces jeunes orphelins, à qui une mort prématurée avait ravi au milieu des hasards leurs pères illustrés par des exploits guerriers, ont retrouvé dans le peuple un père qui a pris soin d'eux jusqu'à la fin de leur enfance ; que maintenant il les renvoie armés de pied en cap, pour vaquer sous d'heureux auspices à leurs affaires, et les convie de mériter chacun à l'envi les premières places de la république ". On n'a point imité dans nos gouvernements modernes de si nobles institutions politiques. (D.J.)
S. m. (Antiquité grecque) les Grecs nommaient orphéotelistes, , ceux qui étaient initiés aux mystères d'Orphée. On leur promettait le bonheur après la mort, et cependant on ne requérait d'eux presqu'autre chose que le serment du secret. Potter, Archaeol. graec. tome I. page 497. (D.J.)
(Antiquité, Athènes) ; nom donné à la fosse qu'on appelait le plus communément barathron. C'était une sorte de précipice ténébreux, hérissé de pointes au sommet et au fond, afin de percer de toutes parts ceux qu'on y jetait, pour les faire périr. Le maître des œuvres chargé de cette exécution, en prenait le nom, . Potter, archaeol. graec. l. I. c. xxv. t. I. pag. 134. (D.J.)
S. f. (Antiquité grecque) fêtes en l'honneur de Bacchus et de Minerve. Cette fête qu'on peut nommer fête des rameaux, avait été instituée par Thésée ; aussi dans la procession il se trouvait toujours deux jeunes garçons habillés en filles, pour représenter ceux que ce héros conduisit à Candie dans ce déguisement.

Cette fête s'appelait oschophorie, oschophoria, du mot grec osche, qui signifie proprement une branche de vigne chargée de raisins mûrs, parce que tous ceux qui assistaient à la procession y portaient de semblables branches.