Antiquité grecque

adj. m. et f. (Antiquité grecque) , surnom que les Grecs donnaient à Jupiter, non pas seulement parce qu'il était adoré de toutes les nations, ou, pour m'exprimer avec Eustathe, parce que les voix de tous les peuples se tournaient vers lui ; mais surtout parce qu'il était l'auteur de toutes les divinations, ayant entre les mains les livres du destin, dont il revelait plus ou moins selon son plaisir, aux prophetes qui parlaient par sa voix. Voyez Potter, t. I. p. 263.
S. m. (Antiquité grecque) un des cinq principaux tribunaux civils d'Athènes. Le parabyste était situé dans un lieu obscur, et on n'y traitait que des moindres affaires de police. Il y avait deux chambres de ce nom, que Sigonius place au-dessous de l'héliée, dans le même corps de bâtiment. Les undécemvirs en étaient les présidents ; on en tirait un de chaque tribu, et on leur donnait un greffier pour adjoint. Ils jugeaient les petits voleurs, les maraudeurs, les coureurs de nuit, et les filoux ; quand les coupables niaient les faits, on les traduisait à d'autres tribunaux ; quand ils les avouaient ou qu'ils en étaient convaincus par la déposition des témoins, alors les undécemvirs décidaient du châtiment, mais il ne leur était pas permis de juger d'une somme au-dessus d'une dragme d'argent. Quoi qu'en dise Guillaume Postel dans son traité des magistrats athéniens, le tribunal des avogadors de Venise ne répond pas exactement au parabyste d'Athènes. (D.J.)
S. m. (Antiquité grecque) , c'était chez les anciens Grecs une espèce de vêtement, avec une bande pourpre de chaque côté.
S. m. (Antiquité grecque) ; c'était chez les Grecs et les Romains une figure peinte ou sculptée à la proue des vaisseaux, pour les distinguer les uns des autres. Cette peinture ou sculpture représentait ordinairement quelque animal, comme un cheval, un lion, un taureau, ou quelqu'autre chose inanimée, comme une montagne, un arbre, une fleur.
(Histoire d'Athènes) , les paredres étaient des gens consommés dans les affaires. Quand l'archonte, roi, ou le polémarque n'étaient pas, attendu leur jeunesse, aussi versés dans la connaissance des lois et des coutumes de leur pays qu'on pouvait le désirer, chacun d'eux choisissait deux personnes d'âge, de savoir et de réputation, pour siéger avec eux sur le banc et les diriger dans leurs jugements. Ces paredres ou assesseurs étaient obligés de subir les mêmes épreuves que les autres magistrats, soit pour présider aux assemblées publiques, soit pour être admis dans le sénat. Il fallait en conséquence, après l'expiration de leur charge, qu'ils rendissent compte de leur conduite dans le poste qu'on leur avait confié. Voyez Potter, Archaeol. graec. t. I. p. 77. (D.J.)