S. f. (Histoire ancienne) vase en usage chez les Romains, et surtout dans les bains, où ils étaient remplis de l'huîle dont on se frottait au sortir de l'eau. Les Chrétiens se sont aussi servis d'ampoules ; et les vases qui contenaient l'huîle dont on oignait les cathécumenes et les malades, le saint chrême, et le vin du sacrifice, s'appelaient ampoules. C'est encore aujourd'hui le nom d'une phiole qu'on conserve dans l'église de Saint Remi de Reims, et qu'on prétend avoir été apportée du ciel pleine de baume, pour le baptême de Clovis. Ce fait est attesté par Hincmar, par Flodoard, et par Aimoin. Gregoire de Tours et Fortunat n'en parlent point. D'habiles gens l'ont combattu ; d'autres habiles gens l'ont défendu. Et il y a eu, à ce qu'on prétend, un ordre de chevaliers de la sainte ampoule, qui faisait remonter son institution jusqu'à Clovis. Ces chevaliers étaient, selon Favin, au nombre de quatre ; savoir, les barons de Terrier, de Belestre, de Sonatre et de Louvercy.

AMPOULETTE, s. f. (Art Milit.) C'est ainsi qu'on nomme dans l'Artillerie, le bois des fusées des bombes et grenades. Voyez FUSEE. (Q)