Histoire ancienne

(Histoire ancienne) vaisseaux pour l'action. C'est ainsi que les anciens appelaient une sorte de longs vaisseaux, que l'on avait construits particulièrement d'une forme agîle et propre aux expéditions ; ils reviennent à ce que l'on appelle en France des brigantins. Voyez VAISSEAU et BRIGANTIN.

S. ἀδύτον, (Histoire ancienne) terme dont les Anciens se servaient pour désigner un endroit au fond de leurs Temples, où il n’était permis qu’aux Prêtres d’entrer ; c’était le lieu d’où partaient les Oracles.

Ce mot est Grec d’origine, et signifie inaccessible : il est composé d’ privatif et de δύω ou δύνω, entrer.

S. m. pl. (Histoire ancienne) peuples de la Sarmatie d'Europe, dont Hérodote, S. Jérôme, et Virgile, ont fait mention. Virgile a dit qu'ils se peignaient ; S. Jérôme, qu'ils étaient riches sans être avares ; et Hérodote, qu'ils étaient efféminés.
S. m. (Histoire ancienne) chez les anciens était une dispute ou combat pour la supériorité dans quelqu'exercice du corps ou de l'esprit.

Il y avait de ces combats dans la plupart des fêtes anciennes en l'honneur des dieux ou des héros. Voyez FETE, JEU.

Il y en avait aussi d'institués exprès, et qui ne se célebraient pas simplement pour rendre quelque fête plus solennelle. Tels étaient à Athènes l'agon gymnicus, l'agon nemeus, institué par les Argiens dans la 53e olympiade ; l'agon olympius, institué par Hercule 430 ans avant la première olympiade. Voyez NEMEEN, OLYMPIQUE, etc.

adj. pris subst. (Histoire ancienne) fêtes que les Romains célébraient à l'honneur du Dieu Janus, ou, à ce que d'autres prétendent, à l'honneur du Dieu Agonius, que les Romains avaient coutume d'invoquer lorsqu'ils entreprenaient quelque chose d'important. Voyez FETE.

Les auteurs ne sont pas d'accord sur l'étymologie de ce mot. Quelques-uns le font venir du mont Agonus, qui depuis fut nommé Quirinal, où se faisait cette solennité. D'autres le dérivent de la cérémonie qui se pratiquait en cette fête, où le prêtre tenant un couteau dégainé, et prêt à frapper la victime qui était un bélier, demandait, agone, ferai-je ? C'est le sentiment d'Ovide, Fast. Liv. I. Ve 319. Voyez SACRIFICE.