Histoire ancienne

ou BEL, (Histoire ancienne) nom qui signifie seigneur en langue Babylonienne, et que les Assyriens donnèrent à Nemrod, lorsqu'après sa mort ils l'adorèrent comme un dieu. Baal était le dieu de quelques peuples du pays de Chanaan. Les Grecs disent que c'était Mars, et d'autres que c'était ou Saturne ou le Soleil. L'historien Josephe appelle le dieu des Phéniciens Baal ou Bel, dont Virgile parle dans l'énéide, comme d'un roi de Tyr :

S. m. pl. (Histoire ancienne) secte d'impies, parmi le peuple d'Israèl. Ils adoraient Baal, ou l'idole de Bel. Nous lisons dans le troisième livre des Rais, qu'Achab et Jesabel sacrifiaient tous les jours à cette idole, et qu'Elie ayant convaincu de superstition les prêtres de ce faux dieu par un miracle qu'il fit à la vue d'Achab et du peuple, ces sacrificateurs au nombre de quatre cent cinquante furent tous mis à mort. Ancien Testament, III. liv. des Rais, ch. XVIIIe Voyez BAAL. (G)
adj. pris subst. (Histoire ancienne) fêtes religieuses en l'honneur de Bacchus, qu'on célébrait avec beaucoup de solennité chez les Athéniens, où l'on en distinguait de diverses sortes ; d'anciennes, de nouvelles, de grandes, de petites, de printanières, d'automnales, de nocturnes, etc. Avant les Olympiades, les Athéniens marquaient le nombre des années par celui des bacchanales, autrement nommées orgies, du mot Grec , fureur, à cause de l'enthousiasme ou de l'ivresse qui en accompagnait la célébration : elles tiraient leur origine d'Egypte, et furent introduites en Grèce par Melampe.

S. m. plur. (Histoire ancienne) c'étaient, à ce qu'on dit, des philosophes qui avaient un mépris si universel pour les choses de ce bas monde, qu'ils ne se réservaient qu'un vaisseau pour boire ; encore ajoute-t-on qu'un d'entr'eux ayant aperçu dans les champs un berger qui puisait dans un ruisseau de l'eau avec le creux de sa main, il jeta loin de lui sa tasse, comme un meuble incommode et superflu. C'est ce qu'on raconte aussi de Diogène. S'il y a eu jamais des hommes aussi désintéressés, il faut avouer que leur métaphysique et leur morale mériteraient bien d'être un peu plus connues. Après avoir banni d'entr'eux les distinctions funestes du tien et du mien, il leur restait peu de choses à faire pour n'avoir plus aucun sujet de querelles, et se rendre aussi heureux qu'il est permis à l'homme de l'être.
(Histoire ancienne) c'est ainsi que les anciens Gaulois, surtout depuis le temps de Diocletien, appelaient un larron ; et de-là est venu le mot de bagauda, ou bagaudia, qui, selon Prosper en sa chronique, et Salvien, liv. V. signifie un brigandage, une émotion de peuple, une sédition, un soulevement d e paysans. (G)