Geographie ancienne

(Géographie ancienne) ville ainsi nommée de ses bains chauds. C'est la même qu'on appelle aujourd'hui Bath, dans le comté de Sommerset en Angleterre ; Antonin l'appelle aussi Aquae solis.
(Géographie ancienne) ville de Sicile, dont les habitants étaient si sorts et si stupides, qu'on disait de ceux qui en faisaient le voyage, quid non fies Arbelas profectus ? Ce qui peut s'entendre de deux façons : que vous serez sot, ou que vous serez riche à votre retour ! sot, pour avoir vécu si longtemps avec des sots ; riche, parce qu'il est facîle de faire fortune avec des gens aussi peu fins.

* ARBELLE, (Géographie sainte) ville de la haute Galilée, dans la tribu de Nephtali, à l'occident du lac Semachon, où l'on rencontrait des cavernes affreuses, la retraite des voleurs ou des Juifs persécutés. Hérode le grand en fit boucher quelques-unes, et mettre le feu aux autres : on lit dans Josephe, Antiq. lib. XII. c. XVIIIe que l'accès en était rendu si difficîle par des rochers et des précipices, qu'on n'en pouvait presque aborder quand on était au pied, ni descendre, quand on avait atteint le sommet. Il ajoute qu'Hérode y fit descendre dans des coffres attachés à des chaînes de fer, des soldats armés de halebardes qui accrochaient et tuaient ceux qui faisaient résistance.

(Géographie ancienne) ville de Phénicie, c'est la même que Césarée de Philippe.
(Géographie ancienne) ruines d'une ville appelée autrefois Medobriga : on les voit dans l'Alentéjo, près de l'Estramadure d'Espagne, et du bourg de Marvaon.
ou ARA, (Géographie ancienne) ville de la tribu d'Ephraïm.