Antiquité grecque & romaine

(Antiquité grecque et romaine) , c'est-à-dire amis d'Auguste. C'était un titre que des princes et des villes prenaient afin de témoigner publiquement leur attachement à quelque empereur. Ce titre se trouve sur des marbres de Cyzique, et sur d'autres inscriptions. Il ne faut pas s'étonner que la ville de Cyzique s'en soit décorée, puisque l'empereur Adrien l'avait comblée de bienfaits. Il y a dans Muratori, P. DXC. 2. une inscription qui montre que la ville d'Ephese avait aussi pris la qualité de philosébaste. Plusieurs villes et plusieurs princes ont pris semblablement la qualité d'ami des Romains, , et d'ami de César, , etc. (D.J.)
S. f. (Antiquité grecque et romaine) portumnalia, jeux, combats en l'honneur de Portumne, dieu marin ; on les célébrait à Rome le 17 du mois d'Aout.
(Antiquité grecque et romaine) femme consacrée au culte de quelque dieu du paganisme. La discipline que les Grecs observaient dans le choix des prêtresses, n'était pas uniforme ; en certains endroits on prenait de jeunes personnes qui n'avaient contracté aucun engagement ; telles étaient entr'autres la prêtresse du temple de Neptune, dans l'île Calauria ; celle du temple de Diane à Egire en Achaïe, et celle de Minerve à Tégée en Arcadie. Ailleurs, comme dans le temple de Junon en Messénie, on revêtait du sacerdoce des femmes mariées. Dans un temple de Lucine, situé auprès du mont Cronius en Elide, outre la prêtresse principale, on voyait des femmes et des filles attachées au service du temple, et occupées tantôt à chanter les louanges du génie tutélaire de l'Elide, et tantôt à bruler des parfums en son honneur. Denis d'Halicarnasse observe aussi que les temples de Junon dans la ville de Falere en Italie, et dans le territoire d'Argos, étaient desservis par une prêtresse vierge nommée , Cistophore, qui faisait les premières cérémonies des sacrifices, et par des chœurs de femmes qui chantaient des hymnes en l'honneur de cette déesse. L'ordre des prêtresses d'Apollon amycléen, était vraisemblablement formé sur le même plan que celui des prêtresses de Junon à Falere et à Argos : c'était une espèce de société où les fonctions du ministère se trouvaient partagées entre plusieurs personnes. Celle qui était à la tête des autres prenait le titre de mère ; elle en avait une sous ses ordres à qui on donnait le titre de fille ou de vierge ; et après cela venaient peut-être toutes les prêtresses subalternes, dont les noms isolés paraissent dans quelques inscriptions. (D.J.)
(Antiquité grecque et romaine) , fête célébrée par tous les habitants de la Laconie avant que de recueillir leurs fruits. Voyez Potter, Archaeol. graec. tom. I. p. 427. Les Romains célébraient la même fête, antequam fructus legerint. (D.J.)
S. m. (Antiquité grecque et romaine) Toute religion suppose un sacerdoce, c'est-à-dire des ministres qui aient soin des choses de la religion. Le sacerdoce appartenait anciennement aux chefs de famille, d'où il a passé aux chefs des peuples, aux souverains qui s'en sont déchargés en tout, ou en partie sur des ministres subalternes. Les Grecs et les Romains avaient une véritable hiérarchie, c'est-à-dire des souverains pontifes, des prêtres, et d'autres ministres subalternes. A Delphes il y avait cinq princes des prêtres, et avec eux, des prophetes qui annonçaient les oracles. Le sacerdoce à Syracuse était d'une très-grande considération, selon Cicéron, mais il ne durait qu'un an. Il y avait quelques villes grecques, comme Argos, où les femmes exerçaient le sacerdoce avec autorité.