S. f. en terme de guerre, se dit d'une troupe qui accompagne un officier ou un convoi pour l'empêcher d'être pris par l'en nemi. Voyez CONVOI.

Les escortes doivent être proportionnées aux différents corps de troupes qu'elles peuvent avoir à combattre. Si elles sont à la suite d'un convoi, elles doivent être partie à la tête, à la queue, et sur les ailes ; elles doivent aussi envoyer des détachements en-avant et sur les ailes pour examiner s'il n'y a point quelques embuscades à craindre de la part de l'ennemi. (Q)

ESCORTE (drait d') (Droit public et Histoire) jus conducendi ; c'est le droit qu'ont plusieurs princes d'Allemagne d'escorter moyennant une somme d'argent les marchands qui voyagent avec leurs marchandises ; il y a des princes de l'Empire qui ont le droit d'escorter même sur le territoire des autres. Ce droit tire son origine des temps où l'Allemagne était infestée de tyrants et de brigands qui en rendaient les routes peu sures. Suivant les lais, celui qui a le droit d'escorter sur le territoire d'un autre, a aussi celui de punir les délits qui se commettent sur la voie publique ; et si pour ce droit on jouit du droit de péage, vectigal, on est tenu d'indemniser des pertes qu'on a souffertes. (-)