Rhétorique

S. m. (Rhétorique) , cette figure de rhétorique que Longin appelle arthroïsme, et d'autres rhéteurs coacervatio, collectio, espèce d'amplification qui se fait par un amas de plusieurs choses ou d'espèce d'une chose, au-lieu de nommer la chose même. M. Péarse en donne pour exemple ce passage de Cicéron pour Marcellus : Nihil ex istâ leude centurio, nihil praefectus, nihil cohors, nihil turma decerpit.

lisez TAPAINOSE, s. m. (Rhétorique) c'est-à-dire diminution ; c'est la figure opposée à l'hyperbole, ou si l'on aime mieux, c'est l'hyperbole de diminution. Un poète comique grec a dit assez plaisamment, pour faire rire le peuple : " Cet homme possédait une terre à la campagne, qui n'était pas plus grande qu'une épitre de lacédémonien ". (D.J.)
adj. terme de Rhétorique ; c'est un argument probable qui se tire de plusieurs lieux et circonstances d'un fait, etc. Voyez LIEU, etc.

Topique se dit aussi de l'art ou de la manière d'inventer et de tourner toutes sortes d'argumentations probables. Voyez INVENTION.

Ce mot est formé du grec topicos, de , lieu, comme ayant pour objet les lieux communs qu'Aristote appelle les sieges des arguments.