S. m. (Grammaire) c'est le hazard qu'on court d'une perte, d'un dommage, etc. Voyez HAZARD.

Il y a un grand risque à prêter son bien à crédit aux grands seigneurs, aux femmes non-autorisées par leurs maris, et aux enfants mineurs.

Skinner fait venir ce mot du terme espagnol risco, roide ; Covarruvias le dérive de rigeo ; dans le grec barbare on dit pour periclitor, je hazarde, et pour lot ou hazard. Skinner croit que ces mots, aussi-bien que le mot risque, peuvent être déduits de , je jette le dé.

Pour prévenir le risque que courent sur mer les marchandises et envois, on a coutume de les faire assurer. Voyez POLICE D'ASSURANCE.

Le risque de ces marchandises commence au temps où on les porte à bord. C'est une maxime constante que l'on ne doit jamais risquer tout sur un seul fond, ou sur le même vaisseau ; cette maxime apprend à ceux qui assurent, qu'ils doivent agir en cela avec beaucoup de prudence, et ne pas trop hazarder sur un vaisseau unique, attendu qu'il y a moins de risque à courir sur plusieurs ensemble que sur un seul.