(Droit naturel) On distingue de ce nom les vertus relatives au commerce de la vie ; Aristote dit que ces sortes de vertus ont lieu, . Ethic. Nicomach. lib. IV. cap. XIIe

Je les définis en général avec l'évêque de Peterborough, certaines dispositions à pratiquer une sorte de justice qui fait du bien à autrui, par un usage de signes arbitraires, convenable à ce que demande le bien commun.

Les signes arbitraires que nous entendons ici, sont non-seulement la parole qui est le principal, mais encore les gestes du corps, la contenance et tous les mouvements du visage, qui sont des indices de quelque disposition de l'âme dépendant de notre volonté.

Les vertus homilétiques sont la gravité et la douceur, comitas, qui gardent en toutes leurs démonstrations une juste mesure ; pour ce qui est de la parole en particulier, l'usage et les bornes convenables en sont réglées par le sage silence, taciturnitas, lorsque le bien commun le demande ; par la véracité qui s'appelle fidélité en matière de promesses, et par l'urbanité. On conçoit déjà quels sont les vices ou défauts opposés aux vertus homilétiques, et nous les nommerons en parlant de chacune de ces vertus sous leurs articles respectifs. (D.J.)