sub. m. (Commerce et Monnaie) monnaie battue sous Philippe-le-Bel. Il y en avait de deux sortes, le parisis et le tournois ; celui-ci pesait vingt-un grains, avait trois deniers dix-huit grains de loi, et valait un denier tournois ; l'autre était de vingt grains, et de trois deniers douze grains de loi, et valait un denier parisis. Voyez le dictionn. de Trév. et Ducange, au mot moneta.
S. m. (Commerce et Monnaie étrangère) monnaie d'or que les Portugais ont fait battre à Goa ; elle vaut deux piastres, un peu plus ou un peu moins. (D.J.)
adj. (Jurisprudence) en style de chancellerie et de palais, signifie le narré du fait qui est allégué pour obtenir des lettres de chancellerie, ou pour obtenir un arrêt sur requête. Quand les lettres sont obtenues sur un faux exposé, on ne doit point les entériner ; et si c'est un arrêt, les parties intéressées doivent y être reçues opposantes. (A)