Economie domestique

S. m. (Economie domestique) petit cone creux de cuivre, d'argent, ou de fer-blanc, qu'on met sur le lumignon de la chandelle pour l'éteindre. L'éteignoir des églises est emmanché d'une longue baguette de bois.
S. m. (Maison rustique et Economie domestique) c'est un morceau de bois leger, rond, renflé dans le milieu, d'où il Ve en diminuant jusqu'à ses deux extrémités, où il finit en pointe ; ce sont presque deux cones assemblés par leurs bases. Il y en a de toutes sortes de grandeurs, et même de plusieurs figures. Celui que nous venons de définir, est celui de fileuses du chanvre ; le fuseau des faiseuses de dentelle est différent. Voyez l'article DENTELLE.

S. m. (Economie domestique) vaisseau de verre ou de quelque substance métallique, qui est plus haut que large, ordinairement rond et sans anses, soit qu'il soit de verre ou de métal, et sans pied quand il est de verre, d'une capacité à pouvoir être embrassé commodément par la main, et dont on se sert pour prendre les liqueurs qui nous servent de boisson, soit en santé soit en maladie. Comme les liqueurs dont on remplit le vaisseau, surtout quand il est d'argent, sont quelquefois si chaudes qu'on aurait de la peine à tenir le gobelet, on le revêt quelquefois d'un bois mince et leger creusé autour, de la forme même du gobelet : cette enveloppe s'échauffe difficilement, et par sa nature et par l'interruption ; car il est d'expérience que la chaleur se répand avec moins de force et de facilité dans un corps fait de plusieurs pièces, que s'il était d'une seule, dans le cas même où les pièces différentes seraient toutes de la même matière. Cette idée que nous jetons ici, peut avoir son application dans un grand nombre d'autres cas plus importants, soit pour la construction de certaines machines, telles que les fourneaux (voyez l'article FOURNEAU), soit pour l'explication de plusieurs phénomènes.

S. m. (Economie domestique) couches et langes dont on enveloppe un enfant nouveau-né à sa naissance et pendant sa première année.
S. f. (Grammaire et Economie domestique) ustensîle de ménage qui sert à moucher les chandelles, et même aujourd'hui les bougies, lorsque le lumignon en est devenu trop grand et qu'elles n'éclairent plus assez. Elles ont deux branches, et chaque branche a son anneau ; les deux branches sont assemblées par un clou sur lequel elles s'ouvrent et se ferment en ciseau ; elles sont terminées l'une par une boite plate d'un côté et arrondie de l'autre, l'autre, par une plaque de même figure. La plaque sert de couverture à la boite, le coté plat de la boite et le côté correspondant de la plaque font fonction de ciseau, et retranchent la partie superflue du lumignon ; ce superflu est poussé dans la boite ou la plaque l'étouffe en se fermant. On pratique entre les branches des mouchettes un ressort qui les fait fermer d'elles-mêmes quand elles sont ouvertes, et qui les tient bien fermées quand on s'en est servi. Par ce moyen, elles coupent plus promptement, et le lumignon retranché ne s'échappe pas de la boite. Il y a des mouchettes d'acier, de cuivre et d'argent.