S. m. (Grammaire et Commerce) il se dit du renvoi d'une partie d'un compte sur un autre. Il faut renvoyer, rejeter, ou faire le rejet des paiements de cette année sur la suivante, on manque de fonds. De la répartition des impôts d'une paraisse insolvable sur les autres ; ou de l'impôt d'un particulier insolvable sur les autres ; cet homme n'a rien, il faut faire le rejet de sa capitation sur d'autres.

Du rebut d'une pièce inutile, ou falsifiée, ou supposée, hors de la discussion d'une affaire ; les juges ont ordonné le rejet de cet acte défectueux hors du procès. Voyez ci-dessous quelques autres acceptions du même mot.

REJET, terme de Plombier, reste de plomb qui tombe dans un petit creux au bas du moule, lorsqu'on jette le plomb en moule. Trévoux. (D.J.)

REJET, (Teinturier) voyez l'article PASSE.

REJETS, s. m. ce sont de petites verges qui pliées, se redressent d'elles-mêmes.