S. f. pl. (Usages) derniers devoirs ou services, obsequia, qu'on rend à un mort : on trouvera, sous le mot FUNERAILLES, la pratique de cette cérémonie chez plusieurs peuples du monde. " Je ne crois pas, dit Lucien, après en avoir fait la peinture, que les monuments, les colonnes, les pyramides, les inscriptions, et les oraisons funèbres à la mémoire des défunts, puissent leur servir là-bas d'attestations valables de vie et de mœurs ". La pompe des obseques regarde la coutume ou la consolation des vivants, et jamais le besoin des morts. Criton demandait à Socrate comment il voulait être enterré. Comme vous voudrez, répondit-il, ou comme vous pourrez, rien ne m'est plus indifférent. La religion chrétienne a eu raison de réprimer en plusieurs lieux la dépense des obseques ; car, comme le remarque l'auteur de l'Esprit des lais, qu'y a-t-il de plus naturel que d'ôter la différence des fortunes dans une chose et dans les moments qui égalisent toutes les fortunes. (D.J.)
S. f. (Histoire des Usages) signe extérieur de civilité, d'amitié, d'égards, de déférence, de respect. Les Européens se saluent par des gestes, des révérences, des coups de chapeaux ; les Turcs se baissent, et portent la main à leur turban : mais les Ethiopiens ou Abyssins ont une manière singulière de saluer ; ils se prennent la main droite les uns aux autres, et se la portent mutuellement à la bouche ; ils prennent aussi l'écharpe de celui qu'ils saluent, et ils se l'attachent autour du corps, de sorte que ceux qu'on salue demeurent presque nuds, car la plupart ne porte que cette écharpe avec un caleçon de coton. (D.J.)
S. m. (Jurisprudence) ou arrêt d'itérato, sentence d'itérato, est un jugement qui se donne pour autoriser à user de la contrainte par corps, après les quatre mois, pour dépens excédents la somme de 200 liv. On l'appelle itérato, ou sentence et arrêt d'itérato, parce que le jugement porte qu'il sera fait itératif commandement à la partie de payer le contenu au premier jugement dans quinzaine ; faute de quoi, elle sera contrainte par emprisonnement de sa personne. Ce terme se trouve en ce sens dans l'édit de Charles VIII de 1493, art. 104, dans celui de Charles IX. de l'an 1567, et de Henri III. en 1582. Lire la suite...