Pharmacie & Matière médicale
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- Écrit par Louis de Cahusac (B)
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Il parait qu'on apportait beaucoup d'attention à la préparation de ce remède ; que les différents auteurs qui nous l'ont transmise ont décrit cependant d'une manière si confuse et si peu uniforme, qu'ils ne nous ont pas appris ce que c'était précisément.
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On entend par élixir, une liqueur ordinairement spiritueuse, chargée, soit par l'extraction, soit par la distillation, des parties médicamenteuses de plusieurs drogues, et destinée à l'usage intérieur. Ce remède n'est donc proprement qu'une teinture composée ou un esprit composé (voyez TEINTURE et ESPRIT) ; mais on n'a donné le nom d'élixir à quelques-unes de ces préparations, que lorsqu'on a prétendu qu'étant prises par gouttes ou par cuillerées, elles devaient produire les effets les plus merveilleux dans la guérison des maladies contre lesquelles les remèdes ordinaires sont le plus souvent impuissants, telles que la peste, les affections soporeuses, les poisons prétendus froids, l'épilepsie, et les autres maladies convulsives, la syncope, la paralysie, l'impuissance, la suppression des règles, la fiévre quarte, etc. sans compter les digestions languissantes, les défauts d'appétit ; en un mot, quand on a célebré ces préparations comme possédant au plus haut degré la vertu alexitère, cordiale, nervine, tonique, antispasmodique, emmenagogue, fébrifuge, etc. c'est-à-dire lorsqu'on l'a à-peu-près érigée en remède universel.
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La liqueur connue de tout le monde sous le nom d'orgeat, n'est autre chose que l'émulsion dont il s'agit ici.
Les semences dont on tire le plus ordinairement les émulsions, et qui en font proprement la base, sont les amandes douces, les pignons, et les quatre semences froides majeures. Voyez AMANDES, PIGNONS, MENCES FROIDESIDES. Plusieurs médecins demandent aussi assez souvent la semence de pavot, celle de laitue, celle de violette, et quelques autres de la même nature : mais comme ces dernières semences, qui sont fort petites, fournissent moins de parties émulsives que les premières, qu'elles donnent ces parties plus difficilement, et qu'il n'est pas possible d'appuyer sur la moindre observation leurs prétendues vertus particulières, qu'il est démontré, par exemple, que la partie émulsive de la semence de pavot ne participe du tout point de la vertu calmante de cette plante ; pour ces raisons, dis-je, on ose avancer avec confiance que c'est une pratique louable de prescrire toujours par préférence les premières semences que nous avons nommées, et de ne pas multiplier inutilement les matériaux de l'émulsion.
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