S. f. (Anatomie) cavité qui est sous la partie la plus élevée du bras. Voyez BRAS. Ce mot est un diminutif d'axis, et signifie petit axe. Voyez AXE.

Les abscès dans les aisselles sont ordinairement dangereux, à cause de la quantité des vaisseaux sanguins, lymphatiques, et des nerfs qui forment beaucoup de plexus autour de cette partie. Les anciennes lois ordonnaient de pendre les criminels impuberes par dessous les aisselles. Voyez PUBERTE, etc. (L)

Il y a des personnes en qui la sueur ou la transpiration des aisselles de même que celle des aines, est puante : on en peut corriger la puanteur, selon Paul Eginete, de cette façon : prenez alun liquide, deux parties ; myrrhe, une partie dissoute dans du vin : lavez souvent les aisselles avec ce mélange.

Ou bien prenez de la litharge calcinée et éteinte dans du vin odoriférant, et battez-la en y ajoutant un peu de myrrhe, jusqu'à ce qu'elle ait acquis la consistance du miel.

Ou bien prenez litharge d'argent, six gros ; myrrhe, deux gros ; amome, un gros, que vous arroserez avec du vin.

Enfin, prenez alun liquide, huit gros ; amome, myrrhe, lavande, de chacun quatre gros ; broyez-les avec du vin. Paul Eginete, ch. xxxvj. lib. III. (N)

AISSELLE, (Jardinage) se dit encore des tiges qui s'élèvent et qui sortent des côtés du maître brin, en se fourchant et se subdivisant en d'autres branches qui sont moindres ; elles produisent à leur extrémité des boutons faibles qu'il faut retrancher, afin de laisser toute la seve au maître brin qui en devient plus beau ; coupez ces branches avec l'ongle, ou aux ciseaux, au-dessous du fourchon, sans l'écarter. (K)

AISSELLE DES PLANTES, ala, s. f. (Histoire naturelle, Botanique) c'est le petit espace creux qui se trouve à la jonction des feuilles ou des rameaux avec la branche ou la tige ; il en sort de nouvelles poussées, et quelquefois des fleurs. Dans ce cas, on dit que les fleurs naissent dans les aisselles des feuilles. (I)