S. m. plur. (Histoire ecclésiastique) nom d'office et de dignité qui a été fort en usage autrefois dans l'Eglise et dans l'empire.
C'étaient des personnes chargées par état de veiller au bien public, de protéger les pauvres et les malheureux, et de défendre les intérêts et les causes des églises et des monastères. Voyez
PROTECTEUR.
Le concîle de Chalcédoine, can. 2. appelle le défenseur de l'Eglise ou simplement Codin de offic. aulae Constantinopol. parle des défenseurs du palais, ainsi que Bollandus, Act. des SS. Janv. tom. I. pag. 501. Il y avait encore un défenseur du royaume, defensor regni, des défenseurs des villes, defensores civitatis ; des défenseurs du peuple, defensores plebis, ceux qui connaissent des causes civiles jusqu'à certaine somme, et même des criminelles dans les faits qui n'étaient pas importants. Les donations, les testaments, et autres actes de cette nature, se passaient par-devant eux, et ils avaient à cet effet leurs greffiers et leurs archives. On trouve aussi des défenseurs des pauvres, des orphelins, des veuves, etc. désignés nommément dans les anciens auteurs.
Lire la suite...