S. m. pl. (Théologie) nom de secte parmi les Juifs. Ils eurent pour chef Judas de Galilée, lequel croyant qu'il était indigne que les Juifs payassent tribut à des étrangers, souleva ceux de son pays contre l'édit de l'empereur Auguste, qui ordonnait de faire le dénombrement de ses sujets. Voyez DENOMBREMENT, etc.

Le prétexte de ces séditieux était que Dieu seul devait être reconnu pour maître, et appelé du nom de Seigneur. Du reste les Galiléens avaient les mêmes dogmes que les Pharisiens ; mais comme ils ne croyaient pas qu'on dû. prier pour les princes infidèles, ils se séparaient des autres Juifs pour offrir leurs sacrifices en particulier. Voyez PHARISIEN.

J. C. et ses apôtres étaient de Galilée ; c'est la raison pour laquelle on les soupçonna d'être de la secte des Galiléens ; et les Pharisiens lui tendirent un piège en lui demandant s'il était permis de payer le tribut à César, afin d'avoir occasion de l'accuser s'il le niait. Voyez Josephe, antiq. jud. lib. XVIII. Dict. de Trévoux et de Chambers. (G)