S. f. (Astronomie) est un terme que les anciens astronomes ont employé pour désigner ce qu'ils appelaient la libration de la lune. Voyez LIBRATION.

Dans la nouvelle astronomie, quelques astronomes ont employé ce mot pour désigner une des principales équations du mouvement de la lune, qui est proportionnelle au sinus du double de la distance de la lune au soleil, moins l'anomalie de la lune. Cette équation est de 1 degré 20 minutes, selon quelques auteurs ; selon d'autres, de 1° 16', 1° 18', etc. Sa quantité n'est pas encore exactement déterminée, ni par la théorie, ni par les observations ; mais après l'équation du centre, elle est la plus grande de toutes les équations de la lune, sans en excepter la variation, qui n'est qu'environ la moitié de celle-ci. Voyez VARIATION.

M. Mayer, dans ses nouvelles tables de la lune publiées dans le second volume des mémoires de l'académie de Gottingen, s'est servi du terme d'évection pour désigner l'équation dont il s'agit. C'est l'évection qui fait varier l'équation du centre dans les tables Newtoniennes de la lune, de plus de deux degrés et demi. Voyez EQUATION et LUNE. (O)

* EVECTIONS, evectiones, (Histoire ancienne) c'était une permission écrite de l'empereur, ou des gouverneurs, ou des premiers officiers, sur laquelle on pouvait courir la poste, sans bourse délier. On présentait cette permission à toutes les stations. Si le chemin conduisait au lieu de la résidence d'un gouverneur, il fallait avoir l'attention d'aller chez cet officier faire ratifier sa permission, qui marquait et la durée du voyage, et le nombre des chevaux accordés au voyageur. Il y eut un temps où les gouverneurs mêmes avaient besoin d'un billet de franchise soussigné de l'empereur, ou du préfet du prétoire, ou de l'officier appelé dans le palais magister officiorum.