S. m. (Hydraulique) est une grosse cheville ou boulon de fer qui sert d'aissieu ou de pivot, sur quoi tournent les flèches des bascules d'un pont levis et autres pièces de bois dans les machines.

TOURILLONS, LES, sont dans l'Artillerie, les parties rondes et saillantes qui se voient à côté d'une pièce de canon. Ce sont deux espèces de bras qui servent à le soutenir, et sur lesquels il peut se balancer et se tenir à-peu-près en équilibre. On dit à-peu-près en équilibre, parce que le côté de la culasse doit l'emporter sur l'autre d'environ la trentième partie de la pesanteur de la pièce. Comme il est plus épais à la culasse que vers l'embouchure du canon, les tourillons sont plus près de la culasse que de la bouche de la pièce.

Le mortier a aussi des tourillons par lesquels il est attaché et soutenu sur son affût. Voyez CANON et MORTIER.

Les tourillons sont encastrés dans une entaille faite exprès à l'affût, et ils sont embrassés par-dessus d'une susbande de fer. Les tourillons sont cylindriques, et ils ont le même calibre ou diamètre que la pièce. (Q)

TOURILLON, (Ferrand.) grosse cheville ou boulon de fer qui sert d'aissieu, comme les deux d'un pont à bascule ; celles qui portent la grosse cloche dans un béfroi, et plusieurs autres servants à divers usages. (D.J.)

TOURILLON, terme de Meunier, espèce de gros rouleau de fer qui est au bout de l'arbre du moulin, et qui sert à faire tourner l'arbre.

TOURILLONS, (Tour) sont les parties cylindriques qui passent entre les collets. Voyez TOUR, et les Planches.