Arithmétique & Commerce

S. m. (Arithmétique et Commerce) C'est en général la remise que fait le créancier, ou la perte à laquelle il se soumet en faveur du payement anticipé qu'on lui fait d'une somme avant l'échéance du terme.

1. Plus particulièrement escompter sur une somme, c'est en séparer les intérêts qu'on y suppose noyés et confondus avec leur capital.

2. Il y a deux manières d'énoncer l'escompte ; on dit qu'il se fait à tant pour % par an (ou tel autre terme), ou qu'il se fait à tel denier. Nous nous en tiendrons à la première expression qui s'entend mieux, et qui est la plus usitée. Quant au moyen de ramener l'une à l'autre, voyez INTERET. Nous aurons souvent occasion de renvoyer à cet article, à cause de l'intime liaison qu'il y a entre les deux calculs ; et surtout parce que l'article INTERET (dont l'autre se déduit) devant naturellement précéder, si l'ordre alphabétique de cet ouvrage ne s'y opposait, la matière s'y trouve traitée plus à fond ; on y aura donc recours, même sans en être averti, s'il se trouve quelque point qui ne paraisse pas ici suffisamment expliqué.

S. m. (Grammaire, Arithmétique et Commerce) c'est le nombre ou le poids d'un mille ou de dix fois cent. Il se dit dans le commerce des clous, des épingles, du fer, du foin, de la paille, des fagots, des fruits, des poids, etc. Cette cloche pese douze milliers.