Raffinage de sucre

en terme de Raffinerie, c'est l'action d'humecter les formes pour les bâtardes et les fondus, en frottant l'intérieur de ces formes avec un morceau de vieux linge imbibé d'eau. Voyez BATARDES, FORMES et FONDUS.
PAIN MOUCHé, en terme de Raffinerie, est un pain de sucre dont la tête est tombée par l'action de la chaleur et des orages.
S. m. (Raffinage de sucre) il se dit d'une façon que l'on donne à la terre qui sert au raffinage en la rafraichissant et la paitrissant, sans l'ôter de dessus le sucre, et en y versant dessus une ou deux cuillerées de terre-claire. Les connaisseurs défendent aux Raffineurs de faire le plumotage, à cause du dommage que le maître de la sucrerie en reçoit ordinairement par la précipitation du coulage, qui rend les pains plus légers qu'ils ne devraient être à proportion de la matière qu'on a mise dans les formes. Le P. Labat.
en terme de Raffinerie, il se dit d'un sucre qui a été mouvé trop froid, et a contracté pour cette raison des inégalités qui se remarquent sur sa surface. Voyez MOUVER.
en terme de Raffinerie, c'est l'action de conduire les feux de manière à rendre la chaleur égale partout, en transportant le charbon d'une place où il est moins nécessaire dans une autre où il l'est plus ; et de donner de l'air aux grilles en faisant tomber les cendres au-dessous, et en ces grilles l'une de l'autre. Voyez GRILLES.
S. m. en terme de Raffinerie, est une verge de fer aplatie sur les extrémités en forme d'une spatule, environ de trois doigts de large. Il a quatre pieds de long avec sa douille, qui reçoit un manche de même longueur. On s'en sert à gouverner les fourneaux, et à donner de l'air aux grilles. Voyez STOQUER. Voyez aussi les Pl.