S. f. (Orfèvre) défaut qui provient de la fonte et du mal forgé des métaux : de la fonte, parce que lorsque l'on coule l'or et l'argent, il arrive souvent qu'ils bouillonnent, et produisent des concavités que le marteau aplatit, et dont on ne s'aperçoit souvent qu'au fini de l'ouvrage, parce qu'alors une des deux épaisseurs se trouvant usée par le travail, dont elle aura plus souffert que l'autre, se détache, et découvre des saletés renfermées entredeux.

Du mal forgé, parce qu'un ouvrier mal-adroit replie souvent avec son marteau une partie de la matière sur elle-même, et continue de la forger jusqu'à ce que ses pièces soient d'épaisseur, sans y faire attention.

Il est aisé de remarquer celles qui viennent de la fonte ou de la mal-adresse de l'ouvrier ; les premières renferment toujours des saletés, comme des sels ou des terres ; et les secondes présentent un champ lisse.

DOUBLURE : (Orfèvre) se dit de l'or ou de l'argent qui revêt intérieurement les tabatières d'écaille, de vernis ou autres, dont le dessus n'est pas du même métal. La doublure diffère de la gorge, en ce que celle-ci ne revêt que les fermetures des tabatières, et que la doublure les revêt entièrement ; en sorte que ce n'est proprement qu'une batte et des fonds ajoutés à une gorge. Voyez GORGE.