S. f. (Littérature) en Latin adnotatio, composé de ad et de nota, commentaire succint, remarque sur un livre, un écrit, afin d'en éclaircir quelque passage, ou d'en tirer des connaissances. Voyez COMMENTAIRE et NOTE.

Il arrive quelquefois que les annotations sont fort étendues sur les endroits clairs d'un texte, et glissent sur les obscurités : de-là tant d'annotations et de commentaires inutiles, ou qu'on pourrait réduire à très-peu de feuilles intéressantes.

Les critiques du dernier siècle ont fait de savantes annotations sur les écritures et les auteurs classiques, etc. (G)

ANNOTATION de biens (termes de Palais.) est une saisie provisoire qui se fait des biens d'un criminel absent, à l'effet de les confisquer au profit du Roi, en cas qu'il persiste jusqu'au bout dans sa contumace. Voyez l'Ordonnance criminelle, titre XVIIe (H)

ANNOTATION, se dit en Médecine, du commencement d'un paroxysme fiévreux, lorsque le malade frissonne, bâille, s'étend, et est assoupi, etc. Galien.

Il y en a une autre qui est propre aux fièvres hectiques, qui arrive lorsque le malade, une heure ou deux après avoir mangé, sent augmenter la chaleur, et que son pouls devient plus agité qu'auparavant, mais sans frisson et sans aucun des symptômes dont nous avons parlé. On l'appelle episemasia. (N)