S. m. (Belles Lettres) écrivain qui commente ou qui explique l'ouvrage d'un autre.

Ce mot est dérivé du grec , ouvrage, explication.

Nous avons plusieurs scholiastes grecs anonymes des poètes grecs, dont on ne connait pas les temps, tels que l'interprête anonyme de l'expédition des Argonautes d'Apollonius de Rhodes ; le scholiaste d'Aristophane, ceux d'Euripide, de Sophocle, et d'Eschyle, ceux d'Hésiode, de Théocrite, et de Pindare.

Thucydide, Platon, et Aristote, ont aussi eu leurs scholiastes.

On a également des scholiastes sur quelques anciens poètes latins, comme Horace, Juvenal, Perse ; mais au jugement des savants, tout ce que nous avons sous le nom de ces anciens interprêtes, est fort incertain, et qui plus est fort défectueux. Voyez Baillet, jugement des Savants, tome II. pages 189. 190. et 191.