S. f. (Littérature) On sait que chez les anciens c'était une sorte d'arme lourde et grosse par un bout, hérissée de plusieurs pointes. Personne n'ignore encore que c'est le symbole ordinaire d'Hercule, parce que ce héros ne se servait que d'une massue pour combattre les monstres et les tyrants. Après le combat qu'il soutint contre des géans, il consacra sa massue à Mercure : la fable ajoute qu'elle était de bois d'olivier sauvage, qu'elle prit racine et devint un grand arbre. On donne aussi quelquefois la massue à Thésée. Euripide dans ses suppliantes appelle la massue de ce héros épidaurienne, parce qu'au rapport de Plutarque Thésée en dépouilla Périphétè, qu'il tua dans Epidaure, et il s'en servit depuis, comme fit Hercule de la peau du lion de Nemée. (D.J.)