liberalia, s. f. pl. (Littérature) fêtes qu'on célébrait à Rome en l'honneur de Bacchus le 17 de Mars, à l'imitation des dionisiaques d'Athènes. Voyez DIONISYSIENNES.

Ovide dit dans ses Tristes qu'il a souvent assisté aux fêtes libérales. Varron ne dérive pas le nom de cette fête de Liber, Bacchus, mais du mot liber, considéré comme adjectif, qui veut dire libre, parce que les prêtres de Bacchus se trouvaient libres de leurs fonctions et dégagés de tous soins au temps des libérales. C'était des femmes qui faisaient les cérémonies et les sacrifices de la fête : on les voyait couronnées de lierre à la porte du temple, ayant devant elles un foyer et des liqueurs composées avec du miel, et invitant les passants à en acheter pour en faire des libations à Bacchus en les jetant dans le feu. On mangeait en public ce jour-là, et la joie libre régnait dans toute la ville. (D.J.)