S. m. en Architecture, se dit ordinairement d'une ligne verticale à une ligne inclinée, comme de l'aplomb au talud, ou de l'écartement d'une ligne courbe à l'égard de la tangente, comme à une porte en tour ronde ou creuse, à l'égard de sa corde, ou d'une parallèle.

RECULEMENT D'ARESTIER, s. m. (Architecture) d'autres disent rallongement d'arestier ; c'est la ligne diagonale depuis le poinçon d'un croupe jusques au pied de l'arestier, qui porte dans l'encoignure de l'entablement. On le nomme aussi trait rameneret.

RECULEMENS, ou BANDES DE COTE, terme de Bourrelier, c'est une partie du harnais des chevaux de carrosse, qui consiste en une large bande de cuir épaisse et ourlée qui règne le long des côtés du cheval, et vient passer par-devant sur le poitrail qu'elle double en quelque manière. Cette bande de cuir Ve se terminer des deux côtés à un gros anneau de fer, immédiatement à l'endroit où finit l'avaloir d'en-bas. On l'appelle reculement, parce que le cheval en reculant tire en arrière l'avaloir d'en-bas, laquelle au moyen de deux anneaux qui lui sont communs avec les reculements, attire en arrière les chaînettes qui sont attachées au timon, et par cette mécanique font reculer le timon, et par conséquent le carrosse. On l'appelle aussi bandes de côté, parce qu'effectivement cette partie des harnais règne le long des flancs du cheval. Les reculements sont garnis de fourreaux ou morceaux de cuir double auxquels sont attachées des grosses boucles de cuivre qui servent d'ornement, et en même temps par où les bandes du surdos sont attachées au reculement. Voyez les Pl. du Bourrelier.