S. m. (Architecture) morceau de marbre ou de pierre, dont deux, trois ou quatre posés de lit en joint, forment le fût d'une colonne. On appelle colonne par tronçons, une colonne faite de trois ou de quatre morceaux de pierre ou de marbre, différents des tambours, parce qu'ils sont plus hauts que la largeur du diamètre de la colonne. On en fait aussi de tronçons de bronze, chacun d'un jet, dont les joints sont recouverts par des ceintres de feuilles. Daviler. (D.J.)
TRONÇON, s. m. (Hydraulique) se dit d'un tuyau de grais séparé, qui a deux pieds de long, que l'on encastre avec un autre de même longueur, et que l'on joint par des nœuds de filasse et de mastic. (K)
TRONÇON, (Maréchalerie) le tronçon de la queue n'est autre chose que les vertèbres de la queue vers la croupe. On enveloppe le tronçon de la queue des chevaux avec un morceau de cuir qu'on appelle trousse-queue. Voyez TROUSSE-QUEUE.
TRONÇON, (Histoire moderne) mot dérivé du latin truncus ; c'est une espèce de bâton fort court, que portent les rais, les généraux, et les grands officiers militaires, comme la marque de leur autorité. Voyez BATON DE COMMANDEMENT.