S. f. en Architecture ; c'est une ouverture qu'on fait pour joindre quelque chose avec une autre. Les entailles se font carrément de la demi-épaisseur du bois, par embrévent à queue d'aronde, en adent, etc. ainsi que les assemblages. On fait des entailles dans les incrustations de pierre ou de marbre, pour y placer les morceaux postiches. On fait encore des entailles à queue d'aronde pour mettre un tenon de nœud de bois de chêne, ou un crampon de fer ou de bronze incrusté de son épaisseur, pour retenir un fil dans un quartier de pierre, ou dans un bloc de marbre. (P)

ENTAILLES, (Lutherie) ce sont dans le sommier de l'orgue, ces vides ou mortaises que l'on fait aux longs côtés du châssis, pour recevoir les barres qui forment les gravures. Voyez SOMMIER DE GRAND ORGUE.

ENTAILLES, ce sont aussi les ouvertures que l'on fait derrière les tuyaux de montre, pour les amener à leur ton. Ce sont de grands trous a a b (figure 31. Planche d'Orgue), dont l'usage est de déterminer la longueur du tuyau, lorsqu'on l'a fait plus long qu'il ne faut pour remplir la face du fust d'orgue. L'entaille ou ouverture inférieure b, qui met le tuyau à son ton, a plusieurs fentes à sa partie inférieure, qui forment plusieurs lambeaux qu'on n'ôte pas tout à fait, avec lesquels, comme avec les oreilles, on accorde les tuyaux. Voyez OREILLES.