ou PORTE-VERGE, s. m. (Littérature grecque) espèce d'huissier des Hellanodices, préposés aux jeux publics de la Grèce.
Les lois qui concernaient la police des jeux publics étaient observées d'autant plus exactement, que l'on punissait avec sévérité ceux qui n'y obéissaient pas. C'était ordinairement la fonction des mastigophores, lesquels, par ordre des hellanodices ou agonothetes, et même quelquefois à la prière des spectateurs, frappaient de verges les coupables.
Pour mériter ce châtiment, il suffisait qu'un athlete entrât mal-à-propos en lice en prévenant le signal ou son rang. Si l'on s'apercevait de quelque collusion entre deux antagonistes, c'est-à-dire qu'ils parussent vouloir s'épargner réciproquement en combattant avec trop de négligence, on leur imposait la même peine. On ne faisait pas meilleur quartier à ceux qui, après avoir eu l'exclusion pour les jeux, ne laissaient pas d'y paraitre, ne fût-ce que pour réclamer une palme qu'ils prétendaient leur appartenir, quoiqu'ils l'eussent gagnée sous un nom emprunté.
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