LA, s. f. (Poésie didactique) la georgique est une partie de science économique de la campagne, traitée d'une manière agréable, et ornée de toutes les beautés et les grâces de la poésie. Virgile, dit M. Addisson, a choisi les préceptes de cette science les plus utiles, et en même-temps les plus susceptibles d'ornements. Souvent il fond le précepte dans la description, et il peint par l'action du campagnard ce qu'il a dessein d'apprendre au lecteur. Il a soin d'orner son sujet par des digressions agréables et ménagées à propos qui naissent naturellement, et qui ont du rapport avec l'objet principal des géorgiques. Son style est plus élevé que le langage familier et ordinaire ; il abonde en métaphores, en grécismes et en circonlocutions, pour rendre ses vers plus pompeux.
S. f. (Belles Lettres) espèce de comique grossier où toutes les règles de la bienséance, de la vraisemblance, et du bon sens, sont également violées. L'absurde et l'obscène sont à la farce ce que le ridicule est à la comédie.
Or on demande s'il est bon que ce genre de spectacle ait dans un état bien policé des théâtres réguliers et décents. Ceux qui protegent la farce en donnent pour raison, que puisqu'on y va, on s'y amuse, que tout le monde n'est pas en état de goûter le bon comique, et qu'il faut laisser au public le choix de ses amusements. Lire la suite...