S. f. (Histoire moderne) c'est, en vieux langage, l'armure des chevaux des anciens chevaliers et soldats qui étaient équipés de tout point ; elle était de fer ou de cuir, et couvrait le cou, le poitrail, et les épaules du cheval ; c'est ce qu'on appelait equi cataphracti. (G)

BARDE ou PANNEAU, (Manège et Sellier) longue selle qui n'a ni fer, ni bois, ni arçons, et qui est faite de grosse toîle piquée et bourrée. Grison et plusieurs autres auteurs Italiens veulent qu'on se serve au manège d'une bardelle pour les poulains, et d'un caveçon à mettre sous leur nez ; c'est une invention qui ne sert qu'à perdre le temps ; on appelle en Italie ceux qui trottent les poulains en bardelle, cavalcadours ou scozzoni. (V)

* BARDE, (île de) Géographie île d'Asie, sur la côte de Malabar, au nord et à peu de distance de Goa.

BARDE, adj. terme de Blason, il se dit d'un cheval caparaçonné.

Riperda, au pays de Groningue, de sable au cavalier d'or, le cheval bardé et caparaçonné d'argent. (V)