ou BIZEHAMI, (Histoire moderne) on nomme ainsi à la cour du grand-seigneur un certain nombre de sourds et muets : ils sont en état non seulement de se faire entendre par signes, mais encore de tenir un discours suivi de cette façon. Au reste l'usage de parler par signes est si commun dans le serrail, que presque tout le monde y entend ce langage. On choisit quelques-uns de ces bizebanis pour servir de bouffons à amuser sa hautesse.