S. m. (Histoire moderne) du latin amictus, venant du verbe amicire, vêtir, couvrir ; c'est un des six ornements que porte le prêtre à l'autel : il consiste en une pièce carrée de toîle blanche, à deux coins de laquelle sont attachés deux rubans ou cordons : on le passe à l'entour du cou, disent les anciens rituels, ne inde ad linguam transeat mendacium ; et on en fait ensuite revenir les bouts sur la poitrine et sur le cœur ; enfin on l'arrête en nouant les rubans derrière le dos. Dans presque toutes les églises les prêtres séculiers le portent sous l'aube ; dans d'autres, et en particulier dans celle de Paris, cette coutume n'a lieu qu'en été. Pendant l'hiver l'amict sert à couvrir la tête, et forme une espèce de capuce ou de camail, qu'ils laissent tomber sur les épaules depuis la préface jusqu'après la communion. Les réguliers en couvrent en tout temps leur capuchon. La rubrique porte qu'on ne doit point mettre d'aube sans amict. Voyez AUBE. (G)