adj. pris subst. (Histoire moderne) personne nommée pour aider un officier principal dans l'exercice de ses fonctions. Ainsi en Angleterre, un évêque ou prêtre a sept ou huit assistants.

Assistant, se dit principalement d'une espèce de conseillers qui sont immédiatement au-dessous des généraux ou supérieurs des monastères, et qui prennent soin des affaires de la communauté. Dans la congrégation de saint Lazare, chaque maison particulière a un supérieur et un assistant. Le général des Jésuites a cinq assistants, qui doivent être des gens d'une expérience consommée, choisis dans toutes les provinces de l'ordre ; ils prennent leur nom des royaumes ou pays qui sont de leur ressort ; savoir, l'Italie, l'Espagne, l'Allemagne, la France, et le Portugal. Voyez GENERAL, JESUITES.

Plusieurs compagnies de négociants en Angleterre ont aussi leurs assistants.

On appelle encore assistants ceux qui sont condamnés à assister à l'exécution d'un criminel. Voyez ABSOLUTION. (G)

ASSISTANS, adj. pris subst. s'est dit au Palais des deux anciens avocats qui étaient obligés de se trouver à l'audience, pour assister leur confrère, demandeur en requête civile, au nom de sa partie. Cet usage a été abrogé par l'ordonnance de 1667, qui veut seulement qu'aux lettres de requête civîle soit attachée la consultation de deux anciens avocats et de celui qui aura fait le rapport ; qu'elle contienne sommairement les ouvertures de requête civile, et que les noms des avocats et les ouvertures soient inserés dans les lettres. (H)