S. m. (Histoire moderne) cage ou selle dans laquelle on baignait autrefois les femmes méchantes et querelleuses par un ordre de la police d'Angleterre. Voyez QUERELLEUR.

TREBUCHET, s. m. (terme de Balancier) petite balance très-fine et très-juste, que le plus petit poids fait trébucher ou pencher plus d'un côté que d'autre. Les trébuchets servent particulièrement à peser les monnaies d'or et d'argent, les diamants et choses précieuses. L'on prétend que les Affineurs en ont de si justes, que la quatre mille quatre-vingt-seizième partie d'un grain est capable de le faire trébucher. (D.J.)

TREBUCHET, s. m. (Chasse) petite cage qui sert à attraper des oiseaux, dont la partie supérieure est couverte et arrêtée si délicatement, que pour peu qu'on y touche, le ressort se lâche et la ferme, en sorte que l'oiseau qui le fait lâcher en entrant dans cette cage pour y prendre du grain que l'on y a mis pour amorce, se trouve pris et ne peut plus en sortir.

On prend des compagnies entières de perdreaux sous une espèce de trébuchet qui est une cage sans fond, de simple osier, que l'on tend à-peu-près comme une souricière, avec une marchette dont un bout est attaché de long par une ficelle au bas d'un des côtés de la cage, et à l'autre bout de la marchette qui est plus longue que la cage n'est large. On fait une coche qui arrête délicatement la fourchette sur laquelle la cage est tendue ; on met du grain par terre au milieu par tas, afin que les perdrix montant dessus les unes les autres pour prendre le grain avec avidité, touchent la marchette et détendent la cage ; on couvre cette cage de feuilles, pour qu'elle ne soit point aperçue ; il faut quelques jours avant que de tendre la cage, laisser les perdrix s'accoutumer à venir prendre du grain dans cet endroit.