Histoire moderne

DROIT DE, (Histoire moderne) c'était un droit que les seigneurs s'étaient arrogés dans les siècles de barbarie, de vendre les uns aux autres leurs vilains ou paysans, qu'ils regardaient comme une espèce d'esclaves. Ce droit régnait en Allemagne, en France, en Angleterre, en Ecosse, et ailleurs. Nous lisons qu'en Angleterre dans l'année 1102. sous le règne d'Henri I. le concîle national fulmina, par le xix canon, des anathemes contre cet usage, qui ne laissa pas de se maintenir encore longtemps. Il en reste encore des traces dans quelques coutumes de France. (D.J.)

(Histoire moderne) on a Ve dans l'article qui précéde, que les brahmanes ou prêtres sont divisés en plusieurs sectes, suivant les dieux à qui ils donnent le premier rang. Ceux qui regardent le dieu Wistnou comme la divinité suprême, s'appellent Vistnouvas ; leur secte se soudivise en deux, les uns se nomment tadvadis, disputeurs, ou bien madva-vistnouva, du nom de leur fondateur. Ils se font une marque blanche qui Ve du nés au front, sur les tempes, et sur les omoplates ; c'est selon eux, le signe de Vistnou, et ils sont convaincus que tant qu'ils le porteront, ni le diable, ni le juge des enfers n'auront aucun pouvoir sur eux. Ces tadvadis ont un chef ou patriarche, qui réside près de Paliacate sur la côte de Coromandel, qui est obligé de garder le célibat, sous peine de quitter son ordre.

ou OUADAS, s. m. (Histoire moderne) peuple sauvage qui habite l'île de Ceylan, et qui descend des anciens possesseurs du pays, avant qu'il fut conquis par les habitants du continent ; ils ne reconnaissent point de maître, vivent de la chasse, n'habitent que les forêts et le bord des rivières ; ils sont noirs. Quelques-uns cependant d'entr'eux paient tribut aux rais.
S. m. (Histoire moderne) espèce d'ancien langage gaulois que parlaient les Wallons ou les habitants d'une partie considérable des Pays-bas français et autrichiens, savoir ceux des provinces d'Artais, de Hainaut, de Namur, de Luxembourg et d'une partie de la Flandre et du Brabant.

On croit que le walon a été le langage des anciens gaulois et celtes. Voyez LANGUE, etc.

S. m. (Histoire moderne) ce mot chez les Anglo-Saxons signifiait le serment par lequel on se justifiait d'une accusation d'homicide pour se dispenser de payer l'amende infligée, comme peine de ce crime, et qu'on nommait Were. Voyez WERE.

Quand un homme en avait tué un autre, il était obligé de payer au roi et aux parents du mort, l'estimation qu'on faisait de celui-ci, et qui était plus ou moins forte, suivant sa qualité. Car du temps des Saxons, l'homicide n'était pas puni de mort, mais simplement d'une amende pécuniaire. Les Saxons avaient pris cette coutume, des anciens Germains et des Francs, chez lesquels on payait 14 liv. pour un homicide ; savoir, 3 livres pour le droit du roi appelé bannum dominicum ou fredum, du teutonique frid, qui veut dire, paix ou réconciliation, et 11 liv. pour la réparation du meurtre. Cette dernière somme qui se payait au plus proche parent se nommait wergelta, terme composé de deux mots germains gelt, argent, et weren se défendre : souvent cette composition et ces amendes enrichissaient la famille de celui qui avait été tué. Vous m'avez beaucoup d'obligation, disait dans une débauche, un certain Sichaire à Cranninide, ainsi que le rapporte Grégoire de Tours, liv. IX. ch. xix. de ce que j'ai tué vos parents ; ces différents meurtres ont fait entrer dans votre maison beaucoup de richesses qui en ont bien rétabli le désordre.