Histoire ancienne

S. m. pl. (Histoire ancienne) c'est ainsi qu'on appelait dans certaines villes d'Asie, des hommes revêtus pour cinq ans de la souveraine prêtrise ; dignité qui donnait beaucoup d'autorité, et qui se trouve souvent mentionnée dans les médailles et dans les inscriptions. Les Asiarques étaient souverains prêtres de plusieurs villes à la fais. Ils faisaient célébrer à leurs dépens des jeux solennels et publics. Ceux de la ville d'éphese empêchèrent S. Paul, qu'ils estimaient, de se présenter au théâtre pendant la sédition de l'orfévre Démétrius.
adj. pris subst. (Histoire ancienne) fêtes que les Syracusains célébraient en mémoire de l'avantage qu'ils remportèrent sur Nicias et Demosthenes, généraux des Athéniens, auprès du fleuve Asinarius, aujourd'hui Falconara, rivière de Sicile. (G)
S. m. (Histoire ancienne) espèce de bélier des anciens, que Vegece décrit de la manière suivante. L'asser est une poutre longue, de moyenne grosseur, pendue au mât, de même que la vergue, et ferrée par les deux bouts. Lorsque les vaisseaux ennemis venaient à l'abordage, soit à droite, soit à gauche, on se servait de cette poutre : poussée avec violence, elle renversait et écrasait les soldats et les matelots, et faisait aussi des trous au navire.
our ESSEDARIUS, sub. m. (Histoire ancienne) gladiateur qui combattait assis sur un char. Essedum, char ou chariot, dit M. Ducange, est quasi assedum ab assidendo. Le changement de quelques lettres, assez ordinaire dans les inscriptions, a formé le mot assidarius de essedarius. On voit dans Suétone qu'un gladiateur nommé Posius, combattait ainsi sur un char, et excita la jalousie de l'empereur Caligula, qui sortit du spectacle, en se plaignant que le peuple donnait plus d'applaudissements à ce Posius, qu'à lui-même, Posio essedario. Cette manière de combattre à Rome sur des chars dans les spectacles, s'était introduite à l'imitation des Gaulois, et des habitants de la grande Bretagne, dont une partie de la cavalerie était montée sur des chars. Barbari, dit César dans ses commentaires, praemisso equittatu ex essedario, quo plerumque genere in praeliis uti consueverunt, etc. (G)
S. m. pl. (Histoire ancienne) secte de Juifs qui adoraient Astaroth et le vrai Dieu, joignant ces deux cultes ensemble. On dit qu'il y eut de ces idolatres depuis Moyse jusqu'à la captivité de Babylone.