S. m. (Antiquité asiatique) ; les Grecs ont nommé pyrées, les temples dans lesquels des mages entretenaient un feu continuel, suivant le rit de la religion des Perses. Du temps de Strabon, la Cappadoce même était encore remplie de pyrées, quoique le magisme ne fût pas la religion dominante dans ce royaume du Pont, et que l'on y adorât diverses divinités particulières, à qui on consacrait des statues.
S. m. (Antiquité asiatique) ; on nommait dans l'antiquité stéphanephores, certains prêtres ou pontifes particuliers, d'un ordre distingué, qui portaient une couronne de laurier, et quelquefois une couronne d'or, dans les cérémonies publiques. Ce sacerdoce était établi dans plusieurs villes d'Asie, à Smyrne, à Sardes, à Magnésie du Méandre, à Tarse, et ailleurs. On voit par les monuments que cette dignité était annuelle et éponyme dans quelques villes. Les stéphanephores anciennement consacrés au ministère des dieux, s'attachèrent ensuite au culte même des empereurs. Nous lisons dans une inscription que Tibere-Claude de Sardes, avait été stéphanephore, ; mais nous ignorons s'il était pontife des dieux ou des empereurs.
S. f. (Histoire ancienne) course de juments introduite et peu de temps après proscrite par les Eléens dans leurs jeux. Elle consistait, selon Pausanias, à courre avec deux juments, dont on montait l'une, et l'on menait l'autre à la main. Sur la fin de la course on se jetait à terre ; on prenait les juments par leurs mords, et l'on achevait ainsi sa carrière. Amasée, dans sa version latine de Pausanias, s'est trompé en rendant par carpentum, chariot, puisque dans l'auteur grec il ne s'agit nullement d'une course de chars, mais d'une course de juments libres et sans aucun attelage. Budé tire du grec l'étymologie de nos mots français galop et galoper. En effet, de ou les Grecs ont fait et . Les Latins ont dit calpare et calupere, d'où nous avons formé galop et galoper. Mém. de l'académie des Belles-Lettr. tome VIII. (G) Lire la suite...