Fonderie de caractères

S. m. (Fonderie de caractères) huitième des corps sur lesquels on fond les caractères d'Imprimerie : sa proportion est de deux lignes mesure de l'échelle. Son corps double est la palestine, et il est le double de la nompareille ; c'est-à-dire qu'il est une fois plus grand que ce caractère, et une fois plus petit que la palestine.

S. m. (Fonderie de caractères d'Imprimerie) est une petite partie du moule à fondre les caractères d'Imprimerie ; c'est un bout de fil de fer de six à huit lignes de longueur, qui se met au bois de la partie supérieure du moule, à l'endroit où se met la matrice. A cette matrice on lie par un bout un petit morceau de peau de mouton qu'on appelle attache, et qui s'applique par l'autre bout sur le bois du moule, et passe entre le bois et ce jimblet, qui sert à le contenir en cet endroit, afin que la matrice ne s'écarte point. Voyez ATTACHE et les Planches de Fondeur en caractères.
S. m. (Fonderie de caractères d'Impression) est un petit morceau de fil de fer plié en équerre qui se met au moule à fondre les caractères d'Imprimerie, entre le bois de la pièce de dessus et la platine. Ce jobet fait entre lui et le bois du moule un petit vide carré dans lequel passe la matrice. Cela est pour empêcher cette matrice de s'éloigner trop de sa place lorsque l'ouvrier ouvre son moule. Voyez MOULE, MATRICE. Voyez aussi nos Pl. de Fond. et leur expl.
S. m. (Fonderie de caractères d'Imprimerie) c'est la principale partie du coupoir, avec lequel on coupe et approprie les caractères d'Imprimerie. Ce justifieur est composé de deux pièces principales, de vingt-deux pouces de long. Il y a à une de ces pièces à chaque bout un tenon de fer, qui entre dans une ouverture faite à l'autre pièce pour le recevoir, et joindre ces deux pièces ensemble, entre lesquelles on met deux à trois cent lettres plus ou moins suivant leur grosseur, arrangées les unes auprès des autres ; après quoi on met le tout dans ce coupoir, où étant serrées fortement avec des vis, on fait agir un rabot de figure relative à cet instrument, avec lequel on coupe les superfluités du corps des lettres. Voyez COUPOIR, RABOT, et nos Pl. de Fond. en caract.